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ETHIOPIE

 

ETHIOPIE


L'Ethiopie nous surprend tous les jours ,,,,, tout d'abord le climat entre 12 et 25° moyenne annuelle ,,, nous sommes à la fin de la saison des pluies ( juin juillet août) un peu de précipitation en septembre,,, nous avions rêvé de fraicheur, là c'est au delà de nos espérances ,,, le soir il fait froid, nous cherchons pantalon-pull-chaussures fermés ,,,,, il y a au moins un orage par jour (en fin de journée),,, et courons après les douches chaudes ,,,,,,,

la transition est sévère de 46 ° au Soudan, la nuit la température tombe à 10° en montagne ,,,, on dort avec les duvets ,,,,, ce mois de septembre est exceptionnellement froid et pluvieux, cela fait plus de 17 ans que les Ethiopiens n'ont pas vu un temps aussi mauvais ,,,

le climat change vers le sud, on quitte les paysages de montagnes, pour arriver progressivement vers un paysage de savane avec termitières et épineux,

il y a un contraste saisissant entre les paysages du Nord et du Sud, après le franchissement de la capitale d'Addis Abeba, une végétation luxuriante apparâit avec les caféiers, les cactus, des fleurs, et des plantes tropicales ,,,, et la température augmente, sur Moyalé, on range les pulls et les duvets,


La végétation, la topographie, la richesse de la terre et le climat voudraient que tout pousse dans ce pays.

Dans le Nord du Pays on trouve que quelques rares champs cultivés (uniquement de maïs), quelques parcelles de céréales, l'eau ne manque pas en ce tout début d'été, les rivières et les montagnes du nord regorgent d'eau, on ne trouve pas de jardins potagers,,, la terre semble fertile et est non utilisée,,,, Dans le centre du Pays les cultures sont plus importantes : de grands champs de mais, céréales, Khat (plante que mâchent les Ethiopiens que l'on peut assimiler à une drogue) Vers le Sud sont cultivés les fruits et légumes (tomates, carottes, piments, choux, pommes de terre, ananas, mangues, kiwi etc ),,,,,, C'est pratiquement le pays de cocagne !!!!

Nous avons beaucoup de mal à comprendre la famine survenue dans les années 1980,


les villages du Nord sont très pauvres,,,,,, les maisons sont en torchis, il n'y a pas l'eau courante, l'électricité arrive aux villages mais les gens ne l'ont pas, les Ethiopiens vivent exclusivement de l'élevage, de nombreux troupeaux de vaches, chèvres, ânes,,, la traction animale n'est pas utilisée, les femmes vont chercher l'eau, le bois et portent des charges très lourdes,

Il n'y a pratiquement pas de commerce alimentaire, quelques marchands de vêtements, de chaussures en plastiques,,, la vie est rude,,, peu ou pas d'hygiène corporelle (les puces ont la vie belle) le lavage du linge se fait dans les rivières, on voit régulièrement les Ethiopiens se laver dans les rivières sans pudeur particulière,

Ce qui est très curieux, le long des routes asphaltées, les Ethiopiens marchent tout le temps, ils marchent vite avec les troupeaux sur la route ,,,, cela complique la circulation : on attend que l'âne se décide à avancer, que la vache affolée par le bruit des moteurs se calme, que l'agneau termine la têtée,,,,,


Après Addis Ababa, les villages font plus riches, il y a de jolis terrasses de café, des jardins potagers et fleuris entourent les maisons, les villages sont verts et fleuris, il existe presque dans certaines villes un plan d'urbanisme ,,,,le gens se déplacent en charrettes, les ânes et mulets portent l'eau,,,

puis vers la frontière Khenyanne, les villages redeviennent pauvres, pas de plantation, le désert arrive, les femmes portent à nouveau l'eau et le bois ,,,


Lors de la traversée de ces villages, les enfants sont quémandeurs et agressifs,,,, les You You You au premier abord sembleraient accueillants, mais ils sont suivis de Money, Money, Money, puis de jets de cailloux et de crachats, quelques coups de cravaches ont atterri sur la moto de Duncan ,,, les adultes n'interviennent pas, ou peu,,,,,,, car eux aussi sont très intéressés par l'argent que les blancs pourraient donner,,,,

A plusieurs reprises nous avons dû avoir recours à des guides pour découvrir des régions ou sites culturels,,,, A chaque fois le même scenario se répète ,,,, Après la vacation le prix convenu est payé, et nous entamons une discussion sur leur pays, la vie des gens,,, le guide nous explique que la vie est dure, qu'il est pauvre, que ses parents sont morts et qu'il doit assumer la survie de la fatrie,,,, certain nous montre leur maison pour plus d'authenticité dans les propos ,,, ils souhaitent faire des études, mais n'ont pas l'argent,, donc ils nous demandent encore plus, voir si on peut être sponsor et là le montant des études est incroyablement élevé (un livre 50 € , une inscription 100 €, le prix d'une année scolaire revient bientôt à 1000 €) ,,,,, petite information complémentaire pour bien comprendre, le prix de la vacation donnée pour une journée correspond au salaire mensuel d'un employé d'hôtel !!!!

autres exemples: Vous faites tomber les clefs de votre poche, quelqu'un se penche pour vous les donner et là surprise, il vous demande de l'argent pour le service rendu,,, idem si vous demandez l'adresse d'un hôtel, les prix doubles pour la course d'un taxi, etc,,,,


En dehors de cet aspect « blanc = argent », les gens sont très souriants, accueillants,,,, la nourriture excellente ,,, les repas sont composés principalement d'Injera (galette de tef),,,, servie avec de la viande et des épices ,,, c'est très bon , mais tous les repas « injera meat » cela devient insupportable pour nos estomacs ,,, le pire c'est Injera Injera ( toujours la fameuse galette mais garnie avec une autre injera coupée en morceaux et très épicée),,, Dans les villes, les repas sont un peu plus variés, il y a du riz, des pâtes, des pizzas, des légumes et du pain appelé « Dabo »,,,,,

il y a aussi le fameux « Bouna » le café Ethiopien ,,,,, l'odeur du café grillé lors de la traversée des villages vous fait saliver surtout avec le souvenir de la cérémonie du Café,,,,


voici notre parcours Ethiopiens : 15 jours


le 10 septembre : entrée côté Soudan par le village de Melana (voir descriptif Nouvel An)


le 11 septembre : route vers Gondar, sur la carte michelin la route n'est goudronnée, mais entièrement refaite aujourd'hui, cela nous permet d'arriver en début d'après-midi dans ville,

installation dans une pension de famille avec cérémonie du café – notre hôtesse fait griller le café , puis l'écrase avec un pilon ,,,,, l'eau boue sur le petit feu de braise ,,,, pendant ce temps là, l'hôtesse prépare des pops corns ce qui nous permet d'attendre les trois breuvages successifs du café,,, le premier café est corsé, le second un peu moins et le troisième est plus léger,,,,


le 12 septembre : balade en montagne avec un guide pour l'observation de la haute vallée et de singes ,,,, retour l'après-midi sur la ville pour la visite du Palais Fasiladas de Gondar,


le 13 septembre : route vers le lac Tana, installation à Bahir dar , campement dans un hôtel en bordure du lac ,,,,,, temps maussade : pluie et froid ,,,,


le 14 septembre : balade sur le lac Tana pour découvrir les îlots et monastères orthodoxes et observation d'une famille de 4 hippotames ,,,,


le 15 septembre : route vers Lalibella ,,,, bonne surprise la route est goudronnée, il ne reste que 60 km de pistes pour atteindre Lalibella ,,,, campement hôtel Lal ,,,,, soirée musique et danse ,,, les ethiopiens dansent curieusement ,,, ils roulent des épaules d'une façon surprenante et spectaculaire, on a essayé, là nous ne sommes vraiment pas bon !!!


le 16 septembre : journée consacrée à la visite des 11 églises souterraines du roi Lalibella ,,,, visite exceptionnelle et très intéressante,,,, des églises construites en mono-bloc dans la roche ,,,,,


le 17 septembre : on quitte Libella par la piste, mais comme nous préférons prendre une route différente, nous nous dirigeons vers Dilbe ,,,,, sur la carte environ 60 km de pistes à faire ,,,, avant de rejoindre la route de Veldiya puis Addis Abeba,,,,

mais sur le terrain, la galère totale ,,,,,, deux jours de pistes effroyables sur plus de 120 km, la route de Dilbe était coupée par les intempéries de la saison des pluie mais pas réparée, nous avons dû rejoindre Kobbo ,,,,

cette piste est croisée par les rivières, le passage des rivières suscitent beaucoup de dextérité au volant une fois que le passage est dégagée des cailloux gênants ,,,,, tous les 200 ou 300 m il y avait un passage de rivière ,,,, de plus cette magnifique route est montagneuse,,,,,,, nous avons passé la nuit coincé dans un passage de rivière avec un joli contrebas ,,,


le 18 septembre : le matin vers 6 h avec l'aide des Ethiopiens,nous avons pu dégager du passage délicat pour continuer la piste ,,,, arrivée à Kobbo vers 16h,,,,, un pneu crevé, et affamé ,,,

contination vers Veldiya et là nous avons loupé le croisement de la route vers Addis Abena ,,, nous avons dû passer la nuit dans un village, et dormir dans un hôtel de passe !!!!


le 19 septembre : : demi-tour vers Veldiya et route d'Addis Abeba, cette fois nous n'avons pas râté le croisement,,,,,, nuit à Konbolcha ,,,, avec un grand nettoyage du Camion,,,,, nous avions des puces ,,,, georges aime rendre service et régulièrement monte quelques braves marcheurs éthiopiens qui en contre partie nous ont laissé des puces ,,,,,,,, c'est plutôt horrible, tu te grattes toutes la nuit et le lendemain ton corps est couvert de boutons pustuleux ,,,,, c'est magnifique ,,,, C'est fini plus de passagers donc plus de puces ,,,


le 20 septembre : trajet routier à travers la montagne avec quelques difficultés au passage du tunnel (le seul tunnel du pays, en cours de restauration !!!!! il a en a besoin) arrivée sur Addis Abeba vers 17h sous la pluie , installation au Holland House ,,, campement baroudeur entretenu par William, hollandais et sévèrement attaqué par la bière,,,,,, la bière est bonne et la nourriture délicieuse ,,,,


le 21 septembre : balade pédestre dans Addis Abeba ,,,,, le marché Mercato pour quelques vêtements, une veste pour duncan (il s'est fait volée la sienne dans le camion lors du périple) et quelques broutilles pour un meilleur confort ---- séance internet puisque « Lucy « est fermée ,,,

nuit Holland House

Addis Abeba ne ressemble pas à une capitale, pas de plan d'urbanisme, la pauvreté est partout, les

jeunes drogés et alcollu


le 22 septembre : nous quittons la capitale pour le Sud, il y a environ 800 km pour rejoindre le poste de frontière de Moyalé,,,,, 2 heures de bouchon pour quitter la capitale – la route entre Moyo et Awasa est en très bonne état,,, nous filons vers Dila que nous n'atteindrons pas car la route est devenue très mauvaise, un trou tous les 5 mètres ,,,, nous nous arrêtons dans un village où l'on trouve les formidables hôtels de Passe ,,,,,


le 23 septembre: on décolle vite fait de là pour prendre un petit déjeuner à Dila ,,,,quelques achats pour le trajet Moyalé / Mont kenya qui a mauvaise réputation, piste longue et difficile à parcourir,,,,

en cours de route, nous vendons le générateur électrique dans un petit village,,,, la route est plus ou moins bonne, les derniers 200 km vers Moyalé se font toutefois assez rapidement, il y a moins de marcheurs et de troupeaux ,,,,, nuit à Moyalé


le 24 septembre : journée sur Moyalé pour les formalités de passage de douane et dernier préparatif pour la mauvaise route kényanne,,,,


suite du voyage en rubrique Kenya

 



30/09/2010
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